Le Courrier des Balkans

Immigration : l’hystérie anti-Rroms monte d’un cran en Italie

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Depuis huit mois, la communauté roumaine d’Italie - qui compte environ 400.000 âmes dont 160.000 Rroms - est la cible d’une vague de violence et d’intolérance sans précédent. Une psychose alimentée par de sombres faits divers impliquant souvent de jeunes Roms vivant dans les bidonvilles du pays. Loin de considérer ces ressortissants de l’Union européenne comme des victimes, le gouvernement de Silvio Berlusconi vient d’adopter plusieurs mesures répressives à leur encontre...

Le 21 mai dernier, l’exécutif transalpin s’est ainsi réuni à Naples - où trois camps tsiganes avaient été incendiés une semaine plus tôt après la tentative d’enlèvement d’un bébé par une jeune Rrom - pour adopter un décret-loi, qui n’annule pas pour autant celui élaboré en novembre par le gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi favorisant l’expulsion des délinquants de nationalité roumaine. Le nouveau texte institue un délit d’immigration clandestine, des tests ADN pour les regroupements familiaux ainsi que la justification d’un revenu et d’un logement décents sous peine d’un rapatriement dans le pays d’origine. Que les intéressés (…)

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