Osservatorio sui Balcani

Plaidoyer pour un Kosovo vraiment souverain

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Anna di Lellio a travaillé au Kosovo comme journaliste et comme conseillère de l’ancien Premier ministre Agim Ceku. Elle revient sur les limites de la nouvelle indépendance du Kosovo, mais aussi sur son histoire récente et sur des figures symboliques comme Ibrahim Rugova et Adem Jashari. Selon elle, il serait vain et illusoire de vouloir nier l’histoire et les symboles nationaux albanais au nom de l’illusion d’un Kosovo « multiethnique », que cherche à promouvoir la communauté internationale. Un point de vue engagé.

Propos recueillis par Alma Lama Osservatorio sui Balcani (OB) : Vous avez vécu pendant plusieurs années à Pristina, où vous avez notamment été la conseillère de l’ancien Premier ministre, Agim Ceku. En quoi consistait votre travail au Kosovo ? Anna di Lellio (AL) : Je suis arrivée pour la première fois au Kosovo en 1999, le premier jour après la fin des bombardements de l’Otan. Le 13 juin 1999, je suis entrée à Pristina avec les troupes allemandes de l’Otan. Ce fut une très forte émotion. À l’époque, je travaillais avec le Programme alimentaire mondial des Nations Unies. Nous ne savions pas quelle était la situation au Kosovo, (…)

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