Le Courrier des Balkans

Kosovo : travailleurs sans droits, syndicats faibles et divisés

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Alors que le taux de chômage atteindrait, selon la Banque mondiale, 55% de la population active, qui peut défendre les droits des travailleurs du Kosovo ? Apparemment pas les syndicats, faibles et divisés. Pourtant, dans un contexte de crise économique, de privatisations et de grandes misère sociale, aggravé par la crise mondiale, le Kosovo aurait besoin que des représentants légitimes des travailleurs puissent faire entendre leur voix. État des lieux.

Par Serbeze Haxhiaj S’ajoute à ces difficultés, le processus actuel de privatisation qui a une répercussion directe sur l’emploi et les travailleurs, sans compter que les serbes locaux refusent toujours de reconnaître l’autorité du BSPK. Selon le dirigeant du BSPK, le nombre d’adhérents des syndicats ne cessent de décroître. Alors que plus de 75.000 employés ont perdu leur emploi depuis le début du processus de privatisation, le BSPK ne compterait plus que 65.000 membres environ. Si le syndicalisme est aussi faible au Kosovo, c’est autant en raison de l’absence d’une loi sur le travail et du faible taux d’emploi que des (…)

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