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Trafic d’organes au Kosovo : Carla Del Ponte toujours « prête à entreprendre une enquête indépendante »
L’ancienne procureure du TPI, qui avait été la première à révéler l’existence d’un possible trafic d’organes de l’UÇK, répète qu’elle est prête à prendre la tête d’une enquête indépendante, menée sous l’égide de l’Onu. Pour cela, la Conseil de sécurité devra d’abord valider la demande en ce sens de la Serbie. Une autre question reste en suspend : la disparition de preuves au TPI. Interview.
Par Irena Radisavljević
« Je suis prête à entreprendre une enquête indépendante sur le trafic d’organes au Kosovo, qui serait menée par une équipe spécialisée, sous l’égide du Conseil de sécurité de l’Onu », déclare Carla Del Ponte, ancienne procureure du TPI, qui a récemment quitté son poste d’ambassadrice suisse en Argentine.
Son livre, La Traque, les criminels de guerre et moi, constitue l’une des sources utilisée par Dick Marty, rapporteur du Parlement européen pour son rapport sur le présumé trafic d’organes au Kosovo. « Je souligne publiquement ma disponibilité à reprendre cette enquête parce que je connais les faits (…)
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