Vijesti

Happenings au Monténégro : quand l’État fait la sourde oreille, la rue se mobilise

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Un mariage devant le portail de l’Agence pour la sécurité nationale, l’installation d’une cuvette de WC près de l’entrée du bâtiment du gouvernement, les funérailles des lecteurs du quotidien Pobjeda... Voilà quelques actions qui marquent la rupture vis-à-vis des pratiques traditionnelles de la révolte civile et se positionnent comme une déconstruction subversive de la société.

Par Tanja Pavićević Pour Nataša Nelević, critique de théâtre et écrivaine, si l’on renonce à l’esthétique dans les arts de la scène, qui s’orientent de plus en plus ouvertement vers l’activisme, on assiste à une esthétisation de la scène politique. Mais, précise-t-elle, le happening est toujours un acte esthétique, même si il est imaginé comme un acte politique. Retrouvez notre dossier : Les Indignés et la renaissance d’une gauche radicale : vers un « printemps des Balkans » ? « L’apparition de ces stratégies est le symptôme d’une baisse de l’énergie politique. Le happening est un acte symbolique ou esthétique. Ce qui (…)

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