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La Serbie et les guerres des années 1990 : impossible confrontation avec le passé ?

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La Serbie a encore bien du mal à regarder en arrière et assumer son passé. Les rares pas en avant, reconnaissance des massacres de Srebrenica et de Vukovar, n’ont été faits que pour favoriser l’intégration européenne. Voilà le triste constat dressé par Sandra Orlović, qui remplace Nataša Kandić à la tête du Fonds pour le droit humanitaire, au moment même où la réconciliation régionale bat de l’aile.

Par M. D. Milikić - A. Roknić L’État serbe ne respecte pas ses propres victimes des guerres des années 1990. Les familles des personnes disparues ne reçoivent aucune aide parce que la législation les force à proclamer la mort de leurs proches s’ils veulent en bénéficier. Quant aux Bochniaques du Sandžak, ils sont privés d’aide parce qu’ils n’ont pas été victimes des « forces ennemies ». Voilà ce qu’explique Sandra Orlović, qui remplace Nataša Kandić à la présidence du Fonds pour le droit humanitaire. Toutes les mesures importantes que la Serbie avait entrepris pour confronter son passé, comme la reconnaissance du massacre de (…)

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