Osservatorio Balcani e Caucaso

Pressions, censure, précarité : comment être journaliste en Albanie ?

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300 titres de presse pour 3 millions d’habitants, 26 quotidiens dont la diffusion ne dépasse pas les 70.000 exemplaires. En Albanie, la presse est petite, locale, et largement soumise aux pressions politiques et économiques. Face à une précarisation accélérée, les journalistes pratiquent de plus en plus l’autocensure, de peur de ne plus travailler. Malgré tout, l’investigation n’a pas dit son dernier mot.

Par Marjola Rukaj Entre pressions politiques et capitalisme sauvage, le métier de journaliste est dur en Albanie. Axel Kronholm, journaliste finlandais dont la thèse porte sur la liberté de la presse en Albanie, dresse un portrait assez inquiétant. Osservatorio Balcani e Caucaso (OBC) : L’Albanie compte près de 300 titres de presse, pour environ 3 millions d’habitants. Étrange, non ? Axel Kronholm (A.K) : La plupart de ces médias sont petits et locaux. En 2012, on comptait 26 quotidiens nationaux, diffusés à environ 70.000 exemplaires. Il existe aussi un grand nombre de radios et télévisions locales. Ce n’est pas si étrange (…)

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