Osservatorio Balcani e Caucaso

Moldavie : les limites de la politique migratoire répressive de Bruxelles

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La capitale de la Moldavie a elle aussi son centre de rétention. Financé à grands frais par l’UE, il a ouvert au printemps 2008. Mais depuis, il est pratiquement vide : la route de l’immigration irrégulière passant par la Moldavie n’est que secondaire. Pourtant, un discours ultra-sécuritaire calqué sur celui de Bruxelles émerge dans le pays. Ici, on s’attend à une explosion du nombre de clandestins quand la Roumanie intégrera Schengen...

Par Bernardo Venturi C’est le calme plat dans le Centre d’accueil temporaire pour migrants situé dans la périphérie de Chişinău. Quelqu’un arrange consciencieusement les espaces verts, une partie de volleyball sans énergie réunit des migrants et quelques gardiens. Ce centre est le premier, et l’unique, de ce type en Moldavie. Il a été inauguré le 4 avril 2008 grâce au soutien financier de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation internationale pour la migration (OIM). La loi moldave en avait déjà prévu la création quatre années auparavant, mais sans avoir les moyens de la réaliser. « Avant, pour appliquer la loi, le (…)

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