Paris (75005)

Yougonostalgie ou Europe libérale ? Débats actuels et remise en cause de l’intégration européenne

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Le séminaire « Politique communautaire et réforme de l’État en Europe post-communiste » se tient depuis 2005 au Centre d’études et de recherches en sciences administrative et politique (CERSA/CNRS/Paris 2). Il est animé par Elise BERNARD et Julien ARNOULT, rattachés au CERSA.

Il accueille chaque mois des universitaires, des chercheurs, des experts, des professionnels, des doctorants de disciplines variées (droit, science politique, sociologie, géopolitique, etc.) qui partagent leurs connaissances et le résultat de leurs recherches concernant les changements politiques et institutionnels dans les pays post-communistes : Europe centrale, Europe orientale, Europe balkanique, Caucase.

Prochaine séance :

Jeudi 12 décembre 2013, de 17h00 à 19h00 dans la salle du CERSA, 10, rue Thénard (4e étage), 75005 Paris (métro ligne 10, Cluny-La Sorbonne ou Maubert-Mutualité ; RER B et C Notre Dame-Saint Michel).

Entrée libre.

Jean-Baptiste KASTEL, conseiller à l’intégration européenne pour le Gouvernement du Kosovo, interviendra sur le thème :

« Yougonostalgie ou Europe libérale ? Débats actuels et remise en cause de l’intégration européenne »

La disparition de la République fédérative socialiste de Yougoslavie n’entraîne pas uniquement la création de nouveaux États : elle a mis fin à un modèle de société. Le titisme, l’autogestion, le mouvement des non-alignés étaient des éléments inhérents à la nation yougoslave. L’intégration européenne, le respect des critères de Copenhague et de l’Acquis communautaire sont perçus par certains comme étant contraires aux valeurs de la Yougoslavie disparue et regrettée. Ainsi, l’intégration européenne est non seulement rejetée par les partis nationalistes mais bien plus sérieusement par la yougonostalgie. Cette dernière fait partie intégrante du débat actuel et mérite une attention particulière. En quoi remet-elle en question l’intégration telle qu’elle est programmée ? Comment les promoteurs de l’intégration européenne se positionnent-ils par rapport à ce mouvement ?