Marseille (13003)

Expo Refonte avec Janez Janša

| Du au

Avec les artistes :
JANEZ JANŠA, LUCIEN GAUDION, QUENTIN DESTIEU & SYLVAIN HUGUET, PAUL DESTIEU, PIERRE-ÉTIENNE MORELLE & LOUISE DRUBIGNY, SON:DA, YANN LEGUAY

EXPOSITION DU 6 AU 28 FEVRIER 2015

Vernissage de l’exposition le vendredi 6 février 2015 à partir de 18h en présence des artistes et ambiancée par Broise au PETITRAMA, la Friche Belle de Mai, Marseille.

Rencontres et discussions modérées par Xavier Thomas le samedi 7 février 2015 à partir de 16h en présence des commissaires slovènes Simona Vidmar (UGM Maribor), Vladimir Vidmar (Skuč Gallery, Ljubljana) et Janez Janša (Aksioma, Ljubljana), ainsi que des artistes, à l’Atelier Anne-Valérie Gasc, (Magasins - Niveau 1 B5).

“ Refonte suppose l’existence d’une structure organisée et établie à réformer. L’exposition invite à une révision artistique de différents acquis techniques et formels, par l’entrecoupement de gestes individuels qui affirment une transformation collective, l’altération d’un système en vue de son amélioration. Chacune des pièces propose un reflet singulier de l’environnement dans son remaniement écologique, politique, technologique ou plastique. Leur somme offre une vision critique d’ensemble.

Les œuvres présentées dans l’exposition Refonte sont issues d’un examen attentionné de notre condition contemporaine, à laquelle est proposée une alternative instinctive, par le recyclage de ses outils, la corruption de son identité politique ou l’altération de ses données.

Les artistes s’approprient les media qu’ils observent quotidiennement, ils en détournent les propriétés initiales et procèdent à une redéfinition de la matière première. Cette action assigne aux objets un rapport soudainement personnalisé, indéterminé au monde et à son organisation. Ils échappent ainsi au rôle de leurs usages premiers, court-circuités d’une voie toute destinée. Du statut d’auxiliaires progressistes et inoffensifs, ces objets radicalisés sont dénoncés comme dominants et potentiellement nocifs. Leur désamorçage passe par une déconstruction puis une restructuration imaginative et survivaliste de ce qui les compose.”