IWPR

Avec la drogue, les jeunes du Kosovo oublient leurs préjugés ethniques

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Au Kosovo, seuls les toxicomanes et les trafiquants de drogue ignorent la barrière ethnique qui sépare Serbes et Albanais. Ainsi que l’explique un drogué, l’héroïne et ses consommateurs n’ont pas de nationalité. Trafic et consommation explosent dans le protectorat international.

Par Tanja Matic et Tanja-Marija Vujisic Quand Jovan est allé chercher sa prochaine dose, il n’a pas hésité à traverser la barrière ethnique. Ce Serbe du Kosovo avait besoin de trouver des trafiquants albanais. Jovan se présenta avec une recommandation de ses amis albanais. Une fois acceptée par le réseau local, l’appartenance ethnique ne pose plus de problème. « Quand on arrive à l’héroïne, la seule chose qui compte au Kosovo est d’être un client régulier et de payer en temps voulu », explique Jovan, qui est un des rares toxicomanes a avoir réussi à se couper de l’héroïne. Les professionnels de la santé pensent qu’une forte (…)

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