Danas

La Serbie de l’extrême pauvreté

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En 2000, un citoyen de Serbie sur trois vivait en dessous du seuil de pauvreté. Aujourd’hui, c’est seulement le cas d’un Serbe sur dix, mais la moitié d’entre eux sont en fait réduits à une misère extrême. Voyage à travers cette Serbie de l’extrême pauvreté, avec les travailleurs qui se vendent à la journée, les enfants rroms qui nettoient les voitures, et les retraités de Belgrade.

Par Ivana Kljajic et Snezana Congradin Une personne est considérée comme pauvre si ces ressources ne lui permettent pas de satisfaire à ces besoins vitaux. Selon les méthodes de calcul, ce seuil est fixé à 2,1 ou 2,9 dollars par jour. On a même défini le minimum de calories indispensables : 2228 par jour. Les journaliers du monument de Vuk En plein centre de Belgrade, à l’angle de la rue Roosevelt et du boulevard du Roi Aleksandar, près de la clôture du parc située entre le monument de Vuk Karadzic et la Maison des étudiants, dans le bruit des freins de tramway, les yeux fixés sur la circulation dense des rues, le visage inquiet, (…)

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