Eleftherotypia

Silence et non-dits après le viol d’une jeune Bulgare dans un lycée grec

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Le 25 octobre, une lycéenne bulgare a été victime d’un viol collectif de la part de ses camarades d’école, dans une petite ville maritime d’Eubée. Racisme, sexisme et non-dits forment le quotidien de cette petite communauté. Le journaliste d’Eleftherotypia mène l’enquête pour essayer de comprendre les faits mais aussi leur arrière-plan social, décryptant les silences et les sous-entendus.

Par Kostas Kyriakopoulos Sur la route longeant la mer à Amarynthos, à côté des bistrots à ouzo avec leur senteur de barbecue de fruits de mer, il y a un petit tyropitadiko, un petit lieu de rendez-vous avec trois ou quatre tables. Un garçon mince et de petite taille, avec le visage typique d’un gamin de 16 ans était assis là, bavard et plein d’entrain. La conversation est venue sur le viol récent de la lycéenne bulgare. Le garçon a continué à sourire en jouant avec son portable, en se levant plusieurs fois et en plaisantant. A un moment il nous a salués et il est parti. « Tu sais qui c’était ? - Non. - Celui qui a baisé. - Et il rigole (…)

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