Union européenne : fin d’une présidence sans éclat pour une Grèce aux abois

De janvier à juin 2014, la Grèce assume la présidence tournante du Conseil de l’UE. L’enjeu : après quatre ans d’austérité, parier sur le retour de la croissance et redevenir un pays « comme les autres », selon le Premier ministre Samaras. Athènes a six mois pour convaincre : la présidence grecque devra mener aux élections européennes de mai. Mais l’horizon s’annonce sombre : la dette publique s’élève à plus de 175 % du PIB et le pays est toujours confronté à un chômage de masse. Quant à la troïka UE-BCE-FMI, elle ne relâche pas sa pression mortifère.