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Albanie : la tragédie de Gërdec, un désaveu pour Sali Berisha
Sali Berisha était revenu au pouvoir pour « restaurer l’État de droit et combattre la corruption qui gangrène la société albanaise ». Alors qu’il semblait bénéficier d’un état de grâce, tout s’est écroulé avec la tragique explosion du dépôt d’armes près de Tirana. Que reste-t-il des objectifs de Sali Berisha alors que la société albanaise ne semble plus lui faire confiance ?
Par Armand Shkullaku
Sali Berisha se trouve aujourd’hui dans une posture politique très difficile, peut être même la plus difficile depuis le jour où il revint au pouvoir après huit années passées dans l’opposition. Sa position délicate n’est pas tant due à la démission qu’exige l’opposition, ni à un manque de voix au parlement en cas d’une motion de méfiance. Après deux ans et demi de gouvernance, les Albanais considèrent, pour la première fois, que Sali Berisha a perdu la face devant le monde entier ainsi que son plus fort atout, la confiance que le peuple lui avait accordée pour le gouvernement et la lutte contre la corruption. Le (…)
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