Belgrade (Serbie)

Sur les traces d’Archibald Reiss

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Photo : Marija Janković

Archibald Reiss, pionnier de l’investigation sur les crimes de guerres. En 1914, sollicité par le gouvernement serbe, ce jeune chimiste d’origine allemande né à Hausach en 1875, fondateur de l’Institut de police scientifique de Lausanne, se rend en Serbie dans la tourmente de la Première Guerre mondiale à titre d’observateur neutre.

Grâce à des centaines d’articles dans plusieurs journaux occidentaux, dont la Gazette de Lausanne, il attire l’attention du public international sur les atrocités commises à l’échelle de masse par les armées austro-hongroises. La guerre finie, Archibald Reiss se fixe définitivement en Serbie dont il fera, après la Suisse, sa seconde patrie d’élection. En 1928, déçu par les institutions, Archibald Reiss rédige son testament politique appelant aux changements profonds : « Écoutez, Serbes ! ». Il meurt subitement le 8 août 1929, après une querelle avec un ancien ministre corrompu. Suivant ses dernières volontés, son cœur repose dans une chapelle érigée à la cime du Kajmakčalan.

Sur les traces d’Archibald Reiss est une exposition de photographies qui se tiendra du 5 au 15 juin dans le parc de Topčider à Belgrade.

Un projet réalisé par l’ambassade de Suisse à Belgrade, en partenariat avec le Courrier des Balkans.