Koha ditore

Violence, corruption ou état de droit : au Kosovo, l’heure du choix a sonné

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Le procès de Nazim Bllaca, tueur repenti du SHIK, qui se tient en ce moment à Pristina en dit long sur l’état de la société kosovare. Assassinats politiques, corruption généralisée, tous les coups sont permis pour arriver au pouvoir. Si le Kosovo veut aller de l’avant, il doit d’abord se débarrasser des « criminels » qui le gouvernent. Le point de vue sans concession de l’éditorialiste Enver Robelli.

Par Enver Robelli Les habitants Kosovo vivent-ils dans l’anarchie ? Seuls les fous peuvent le nier. Le pays est dirigé par des hommes qui ne peuvent prendre aucune décision sans l’accord des soi-disant « éléments extérieurs », qui tantôt défilent comme des cowboys, tantôt comme des propriétaires de plantations de cacao. L’exemple le plus terrible de l’anarchie qui règne aujourd’hui au Kosovo est celui des procès où Nazim Bllaca tient le rôle principal. Bllaca raconte comment le Parti démocratique du Kosovo (PDK) a recruté après la guerre, via le SHIK, son service secret officieux, des brigands et des tueurs pour exécuter ses (…)

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